Les Inso­lents, c’est surtout lui, François Mallet, qui nous raconte quand « il faut se lancer » selon le sous-titre de la série. Echanges de sham­poing avec sa coloc d’hu­mo­riste, ex qu’il essaie d’évi­ter (en vain) en se camou­flant dans la rue, il se sent « comme un prépu­bère qui sa se foutre à poil devant tout le collège » au moment de la première de son « one man spec­tacle » au Boui-Boui. Car c’est bien à Lyon que se déroulent ces Inso­lents, avec des trom­bines de passage qu’on connaît bien (Céline Frances, sur la passe­relle Saint-Vincent en sortant de Gerson). Le premier épisode dure 6 minutes (c’est vrai­ment mini), plutôt bien écrit et plutôt bien filmé et faut office d’une bonne bande-annonce pour la suite. De quoi sourire avant d’al­ler vous coucher.