Chro­nique maison. C’est un scéna­rio décousu de fil blanc comme le cinéma d’au­teur hexa­go­nal sait en faire de mieux : une enième resu­cée des trois amis d’en­fance qui se retrouvent «  quinze ans après » (sic), « un peu abimés par la vie  » (resic). Serions-nous dans un film français ? Bingo ! Le premier long métrage de Sébas­tien Betbe­der respire non seule­ment le bon air de la montagne, choyé par la très belle photo de Sylvain Verdet captant les paysages d’Isère, mais évidem­ment, surtout, l’au­to­bio­gra­phie. Malheu­reu­se­ment, une fois passée l’ex­po­si­tion de ses person­nages, dont l’éter­nel sympa­thique William Lebghil en éter­nel ado (ici touché par la schi­zo­phré­nie), il a bien du mal à inscrire une person­na­lité de cinéma sur cette énième histoire de trio mal dégrossi, étirée sur près de 2h. Restent les paysages du parc des Ecrins… L.H.

Debout sur la montagne de Sébas­tien Betbe­der (Fr, 1h48) avec Bastien Bouillon, Izia Hige­lin, William Lebghill, André Wilms, Jéré­mie Elkaïm… Sortie le 30 octobre.