Travis Block (Liam Neeson) est l’agent du FBI de la dernière chance. Il est chargé de sortir du guêpier ses collègues infil­trés lorsqu’ils sont accu­lés. Dusty Crane, un agent sous couver­ture et sous cache­tons contacte une jeune jour­na­liste pour lui révé­ler un énorme secret. Il y a une conspi­ra­tion au FBI. Des agents, épris de loi et d’ordre, tuent des inno­cents. Comme cette candi­date aux élec­tions, dange­reu­se­ment fémi­niste et anti­ra­ciste. Mais voilà, Dusty Crane, chargé de l’éli­mi­ner, est tombé amou­reux d’el­le… Autant dire que Dusty Crane ne passera pas beau­coup de temps dans le film. Travis Block va évidem­ment remettre de l’ordre au volant de son Dodge chal­len­ger hell­cat redeye, une voiture aussi discrète que celle de Starsky et Hutch, ce qui un peu étrange pour un agent secret. Ce bolide sera au centre de l’ac­tion dans une course pour­suite avec un camion poubelle sur lequel il pren­dra quelques secondes de retard avant le crash attendu. Un peu éton­nant pour un véhi­cule qui peut monter à 326 kilo­mètres heures.

Liam Neeson, comme d’ha­bi­tu­de…

Rien de bien nouveau dans ce clas­sique du petit film d’ac­tion. Comme d’ha­bi­tude Liam Neeson va se faire enle­ver sa fille, ce qui nous l’énerve. Comme d’ha­bi­tude il rattrape des gens à la course, alors qu’à l’évi­dence il court moins vite. Et comme d’ha­bi­tude avec un fil élec­trique, un bout de scotch, une arri­vée d’eau ou une cuisi­nière à gaz, il crée des pièges mortels. A part le projet anti- écolo­giste de ce film – le V8 de Travis emprunté à Mad Max consomme 33 litres au 100 – , on adhère plutôt aux conven­tions tranquille­ment éculées du genre.

Black­light de Mark Williams (E-U.-Chine- Austra­lie, 1h48) avec Liam Neeson, Aidan Quinn, Emmy Raver-Lamp­man, Taylor John Smith… Sorti le 23 février.