Même si Lambert Wilson campe un nouveau numéro irré­sis­tible d’ “entre­pre­neur le plus sexy de l’an­née” en pleine crise d’égo­cen­trisme exis­ten­tiel, c’est bien pour Grégory Gade­bois, déjà cuisi­nier dans son précé­dent film, Déli­cieux, qu’Eric Besnard a composé ce duo autour de la rencontre impro­bable entre un homme retiré du monde moderne et un wonder man hyper-occupé, en panne sur une route de Savoie… Les paysages de la vallée de la Maurienne sont sublimes grâce à Jean-Marie Dreujou, le chef op’ de Kaame­lott, toujours derrière la caméra.

Grégory Gade­bois sur les hauteurs dans Les Choses simples

Et même si le scéna­rio complexi­fie un peu trop ces Choses simples à coup de rebon­dis­se­ments forcés, faus­se­ment bourru, regard qui toise, vrai­ment touchant quand il se lance dans sa décla­ra­tion d’amour à Marie Gillain, Grégory Gade­bois est magni­fique de bout en bout, jusqu’à sa scène de danse sur Jimmy Cliff. Ça ne casse pas trois pattes à une marmotte même si on voit passer un ours, mais ça reste un beau film d’ac­teurs, magni­fiant notre région. C’est déjà ça.

Les Choses simples d’Eric Besnard (Fr, 1h35) avec Grégory Gade­bois, Lambert Wilson, Marie Gillain… Sortie le 22 février. Désor­mais dispo­nible sur Canal Plus.

Lambert Wilson et Grégory Gadebois sur un banc à la montagne avec un chien au milieu.