Premier film québé­cois, Noémie dit oui de Gene­viève Albert multi­plie les clichés et les répé­ti­tions sur la pros­ti­tu­tion adoles­cente dans un point de vue à la fois glauque, puri­tain et complai­sant dont le film ne se déprend jamais. Inter­mi­nable.

Aban­don­née dans un foyer par sa mère qui refuse de la reprendre avec elle, une jeune fille de 15 ans devient folle et finit par fuguer… Jusqu’à s’amou­ra­cher de son futur mac sous l’ap­pa­rence d’un joli black qui va l’en­traî­ner à deve­nir escort le temps d’un rallye.

Kelly Depeault, perdu dans le premier film de Gene­viève Albert.

Débu­tant comme un film de Xavier Dolan au fémi­nin, ce premier film québé­cois vire rapi­de­ment au cauche­mar méca­nique à force de vouloir coller à son person­nage : des scènes de passe plus glauques les unes que les autres, numé­ro­tées à l’écran (jusqu’à 36 !) avec le son des voitures en fond entre chaque client. Pourquoi s’in­fli­ger ça ? Bon coura­ge…

Noémie dit oui de Gene­viève Albert (Can, 1h53) avec Kelly Depeault, James-Edward Métayer, Emi Chicoine, Myriam de Bonville, Anthony Bouchard, Maxime Gibeault… Sortie le 26 avril.