François Cluzet fait la tête en mangeant son omelette, tout seul ! Après la dure vie des méde­cins à l’hô­pi­tal dans Hippo­crate, Thomas Lilti, lui-même ancien méde­cin –mais toujours pas cinéaste – réci­di­vait avec la dure vie d’un méde­cin à la campagne. On attend les prochains épisodes de son filon médi­cal avec impa­tience. Ici, il y a toute la condes­cen­dance et la déma­go­gie dont il est capable. Le méde­cin a une tumeur, mais comme c’est le héros, il s’en sortira à la fin, contrai­re­ment à ces pauvres gens de la campagne qui se blessent ou meurent, la faute à cette chienne de vie.

Marianne Deni­court pour­sui­vie par les oies dans la seule scène de cascade du film.

Ras la motte

Pendant ce temps, il y a l’ac­trice la plus bourge et la moins expres­sive du cinéma hexa­go­nal, Marianne Deni­court (qu’on n’a pas revue depuis), qui se fait pour­suivre par des oies dans une scène de cascade, puis par le docteur dans une scène de bons senti­ments… (à ne pas confondre) Rassu­rez-vous, les riches fini­ront en bonne santé sous le soleil couchant pendant que les pauvres auront bien dégusté. Beurk.

Méde­cin de campagne de Thomas Lilti (2016, Fr, 1h42) avec François Cluzet, Marianne Deni­court, Isabelle Sadoyan, Félix Moati… Dimanche 30 avril à 21h10 sur France 2 puis en replay.