Opéra baroque. Clément Cogi­tore vient d’en signer une version revi­go­rante à l’Opéra de Paris, qui a scan­da­lisé la presse spécia­li­sée qui aime tant le scan­dale, et réjoui un public conquis qui l’a saluée debout. Les Indes galantes restent mythiques, entre autres, pour l’ex­cep­tion­nelle Danse des sauvages qui pour­raient encore faire danser en boîte de nuit aujourd’­hui. Et pour l’art du chant et du ballet de celui qui reste le lus grand compo­si­teur français du XVIIIe siècle : Jean-Philippe Rameau. C’est l’épa­tant Leonardo Garcia Alar­con, révélé par le festi­val d’Am­bro­nay, qui le diri­geait à Paris. Et c’est le même Leo Alar­con qui vient le diri­ger pour les fêtes dans le tout nouvel écrin de l’Opéra de Genève, dans une nouvelle produc­tion a priori haute en couleurs de l’Amé­ri­caine Lydia Steier. L.H.

Les Indes galantes de Rameau. Direc­tion musi­cale Leonardo Garcia Alar­con avec son orchestre de la Capella Medi­ter­ra­nea. Mise en scène Lydia Steier. Du vendredi 13 au dimanche 29 décembre à 19h30 (dim 15h) au Grand théâtre de Genève. De 17 à 294 CHF. gtg.ch