C’est une pièce de théâtre deve­nue célèbre par sa musique. Au point de deve­nir aujourd’­hui un opéra court et enivrant, idéal pour décou­vrir l’art lyrique en famille. Avec des pièces comme Hedda Gabler ou Maison de poupée, Ibsen n’avait pour­tant vrai­ment rien d’un joyeux drille. C’est la musique de Grieg qui a sublimé ce conte norvé­gien à la façon d’une légende nordique, la Chan­son de Solveig deve­nant une des mélo­dies les plus célèbres, inspi­rant même Serge Gains­bourg qui avec Lost Song l’a fait chan­tée par Jane Birkin. Peer Gynt reste avant tout un drame sur la rési­lience, ou comment un anti-héros mysté­rieux se crée un monde imagi­naire peuplé de mensonges pour surmon­ter une réalité trop doulou­reuse. Un conte initia­tique en forme de voyage inté­rieur, incarné par Jérémy Lopez, comé­dien lyon­nais devenu Socié­taire de la Comé­die-Française, et mis en scène pour sa première produc­tion d’opéra par Angé­lique Clai­rand, formi­dable actrice, aujourd’­hui co-direc­trice du théâtre du Point du Jour.

La Chan­son de Solveig de Peer Gynt revue par Serge Gains­bourg pour Jane Birkin.

Peer Gynt d’Ed­vard Grieg d’après Ibsen. Mise en scène Angé­lique Clai­rand. Direc­trice musi­cale Elena Schwarz avec la maîtrise de l’Opéra de Lyon.

Du samedi 4 au lundi 13 juin à 20h à l’Opéra de Lyon, Lyon 1er. A partir de 10 ans. 1h30. Retrans­mis­sions gratuites du 11 juin au 4 août dans 7 villes de la Région et le 15 juillet à 21h aux Nuits de Four­vière, Lyon 5e. Réser­va­tion obli­ga­toire (4 places maxi­mum).