Et si vous traver­siez la nouvelle expo­si­tion Pous­sin et l’amour en musique ? Avec les musiques italiennes que Nico­las Pous­sin lui-même a pu ou aurait pu entendre lors de son fameux séjour romain ? Pour sa première nocturne de l’ex­po­si­tion, le musée des Beaux-arts de Lyon s’as­so­cie au Concert de l’Hos­tel Dieu de Franck-Emma­nuel Comte, qui fait comme à son habi­tude la part belle aux compo­si­trices, en l’oc­cur­rence italiennes : les musiques de Fran­cesca Caccini (1587–1641) et Isabelle Leonarda (1620–1704) accom­pa­gne­ront donc les grands chapitres de cette expo­si­tion conçue avec le musée du Louvre : « l’amour poétique« , « l’amour diony­siaque« , puis « l’amour et la mort« … Ave un violon, un violon­celle, un théorbe et une mezzo, Axelle Verner, pour faire décou­vrir au delà des sonates d’Isa­belle Leonarda, le Ch’a­mor sia nudo suave de Caccini, ou la Canzo­netta spiri­tuale sopra alla Nanna de Tarqui­nio Merula. Magni­fique initia­tive pour voir la pein­ture – et entendre la musique – autre­ment. Et réci­proque­ment.

La musique en Italie au temps de Nico­las Pous­sin, par le Concert de l’Hos­tel-Dieu. Vendredi 2 décembre à 18h30 (complet), 19h30 et 20h30 à l’Au­di­to­rium du musée des Beaux-arts, Lyon 1er. Expo­si­tion visible excep­tion­nel­le­ment jusqu’à 22h. Entrée pour la nocturne et la concert : 8 €.