Ils ont eu beau chan­ter que les histoires d’amour finissent mal, s’il y en a une qui n’est pas prête de finir, c’est bien celle entre des Rita Mitsouko. 40 ans après que ces drôles d’Ov­nis ait débarqué sur la scène française, leur déton­nant mélange de rock, rythmes latino et funk conti­nue de faire danser les foules toutes géné­ra­tions confon­dues. Il suffit d’en­tendre Andy, qui ouvre le concert, C’est comme ça ou Marcia Baïla passer sur les ondes pour qu’on se mette immé­dia­te­ment à fredon­ner les paroles. Depuis la mort de Fred Chichin en 2007, son parte­naire à la scène et à la ville, Cathe­rine Ringer s’est lancée dans une carrière solo, elle conti­nue en paral­lèle de chan­ter inlas­sa­ble­ment sur scène les tubes des Rita Mitsouko. Si de son propre aveu, sa voix a un peu perdu d’élas­ti­cité avec le temps, ce qui se discute, Ringer n’en reste pas moins une grande diva en même temps qu’un phéno­mène de scène. En live, elle est même accom­pa­gnée de danseurs qui réin­ter­prètent les choré­gra­phies graphiques et loufoques des clips du duo, avec dres­sing sur scène. C’est la sortie la plus festive de cette semaine, surtout que la fosse des Nuits de Four­vière est de nouveau ouverte.

Cathe­rine Ringer chante les Rita Mitsouko. Lundi 19 juillet à 21h30 au Grand théâtre antique des Nuits de Four­vière, Lyon 5e. 48 €. Concert annulé en raison d’un problème de santé de la grande Cathe­rine à qui nous souhai­tons un prompt réta­blis­se­ment.