Dix ans que nous la suivons, inlas­sa­ble­ment, et qu’elle ne cesse de nous épous­tou­fler par sa grâce. Elle vient de livrer, en juin dernier, son sixième album, Big Time, et bonne nouvelle : c’est son meilleur, et de loin. Après ses échap­pées, très réus­sies au demeu­rant, du côté du rock’n’­roll – qui a oublié Forgi­ven/Forgot­ten ou Shut Up Kiss Me ? – ou du côté de la pop baroque, sur le monu­men­tal quatrième album All Mirrors notam­ment, la voilà de retour à ses racines coun­try, avec un pur son de Nash­ville et des compo­si­tions écla­tantes. Dès les premières mesures d’All the Good Times, on est trans­porté de l’autre côté de l’At­lan­tique et l’on sent bien que notre reine est en grande forme. Elle enfonce le clou direct avec le deuxième titre, la chan­son éponyme, qui n’est rien de moins que la plus belle chan­son d’amour de l’an­née. Alors oui, on vous voit, les grin­cheux, l’an­née n’est pas finie, gna gna gna, mais fran­che­ment il va falloir se lever tôt pour écrire une plus belle décla­ra­tion d’amour que ce Big Time-là. Angel Olsen est de retour, chers amis, et c’est un grand millé­sime. A.Q.

Angel Olsen + Tomber­lin. Samedi 1er octobre à 20h30. De 16 à 20 €. www.epice­rie­mo­derne.com