Y a-t-il encore vrai­ment besoin de présen­ter Ibra­him Maalouf ? Adop­tant la trom­pette arabe à quarts de ton inven­tée par son père dans les années 60, il a fait renaître cet instru­ment délaissé et a su puiser dans ses racines pour déve­lop­per un style musi­cal unique mêlant genres, époques et cultures, le plus souvent entre les Etats-Unis et la France. Quinze albums, quatre Victoires de la Musique et un César plus tard, le musi­cien franco-liba­nais est aujourd’­hui l’un des artistes les plus popu­laires de la scène musi­cale française et le seul trom­pet­tiste à avoir rempli l’an­cienne plus grande salle de France (Bercy, en 2016). Après avoir produit un album de Noël et colla­boré avec la diva afri­caine Angé­lique Kidjo sur l’al­bum Queen of Sheba, Ibra­him Maalouf est de retour depuis novembre avec son seizième opus Capa­city to Love jalonné de duos avec M., De La Soul, Gregory Porter ou même Sharon Stone. Un instinct tout sauf basic avec ligne de basse funky, ryth­mique hip-pop et orches­tra­tion jazz. Une nouvelle explo­ra­tion musi­cale à laquelle ont parti­cipé en featu­ring la chan­teuse brési­lienne Flavia Coehlo et le DJ lyon­nais Tony Romera sur El Mundo, premier single et titre le plus dansant de l’al­bum. Une sono­rité urbaine inédite dans la disco­gra­phie du musi­cien et promet un album multi­cul­tu­rel festif qui fera bouillon­ner les salles de concert. A commen­cer par le Transbo en décembre.

Ibra­him Maalouf. Samedi 10 décembre à 20h au Trans­bor­deur à Villeur­banne. 34 € (annoncé complet).