Il nous avait conquis il y a dix ans avec Cour­che­vel, pop “à l’eau de rose” qui captait les destins senti­men­taux et la vie des pavillons de banlieue comme peu de monde en France avant lui. Son dernier opus Garden Party s’ins­crit dans la même lignée, abor­dant la vie fami­liale d’aujourd’­hui et ses silences  (Paris Nice). La lignée d’un écri­vain qui chante, doublé d’un musi­cien aux arran­ge­ments accom­plis, comme en témoigne le flow de l’hom­mage “vivant” qu’il consacre à Fred­die Mercury. S’il a la douceur des mélo­dies entê­tantes, le monde de Florent Marchet garde ses bles­sures à vif. On ne sait pas quels livres il lit, mais ça fait plai­sir d’en­tendre un chan­teur français qui a plus de 300 mots de voca­bu­laire et qui utilise plus de deux instru­ments pour compo­ser ses chan­sons. La grande classe.

Florent Marchet (première partie Marcia Hige­lin). Vendredi 27 janvier à l’Aque­duc de Dardilly dans le cadre du festi­val Les Nuits givrées. De 14 à 18 €.