Le très réputé Slam Dunk Festi­val quitte les côtes anglaises et pose ses valises pour la première fois en France, à Lyon. Aux côtés des géants du rock alter­na­tif Billy Talent, The Offspring ou encore Simple Plan, on trouve les lyon­nais du groupe Oakman égale­ment à l’af­fiche. Avec leur rock hargneux mais toujours mélo­dique, Marine et les frères Géré­mia et Jesse entendent bien retour­ner la Halle Tony Garnier. Rencontre.

C’est un festi­val impor­tant avec de grosses têtes d’af­fiche. Qu’est-ce que ça repré­sente pour vous ?

Géré­mia : Ça va être un feu d’ar­ti­fice mais pour l’ins­tant on réalise pas telle­ment. Je pense que dès qu’on va commen­cer à se prépa­rer, la tension va monter.
Jesse : C’est pas tous les jours qu’on joue à la Halle Tony Garnier à côté de ces groupes là. En plus, on était bien fan quand on était petit. Je me souviens que le premier album qu’on a acheté, c’était juste­ment Smash de The Offsping. On devait avoir dix ans, et on était allé chez le disquaire.
Gere­mia : Je crois qu’on avait été attiré par la pochette. On aime beau­coup Billy Talent aussi.

« Le pop-punk, ça reste un truc nostal­gique des années 2000. Le Slam Dunk festi­val permet de voir des groupes qu’on voit plus trop en France. »

Marine (Chan­teuse et GuiTa­riste)

Le pop-punk avait un peu disparu. Ce festi­val, c’est le signe que le genre revient en force ?

Marine : Je ne pense pas. Il y a des artistes qui s’en inspirent pour créer de nouvelle choses mais ça reste un truc un peu nostal­gique des années 2000. D’ailleurs c’est vrai­ment un concert de nostal­gie mais c’est super car ces groupes-là ne passent pas trop en France. Et en plus là, on peut les voir ensemble. Le Slam Dunk Festi­val, c’est une super occa­sion pour les lyon­nais.

Quand vous compo­sez, est-ce que vous vous consi­dé­rez comme un groupe de « nostal­gique » ?

Jesse : On veut surtout emme­ner notre public vers des choses qu’on aime. On essaye aussi de faire des choses nouvelles.
Géré­mia : D’ailleurs, quand on a commencé, on était plutôt punk-rock et aujourd’­hui je crois qu’on se rapproche plus de la pop et du rock alter­na­tif.
Jesse : Là on vient tout juste de quit­ter le studio où on a fina­lisé de nouveaux morceaux. À partir de septembre, on va pouvoir parta­ger quelques singles.

Slam Dunk Festi­val, le 02 juin à la Halle Tony Garnier, Lyon 7e. De 18h à 23h30. À partir
de 55 euros.