Pour sa quatrième édition, le festi­val s’em­pare du thème de l’en­vi­ron­ne­ment et conti­nue de mettre à l’hon­neur la plura­lité de la musique contem­po­raine. S’il s’an­nonce comme un festi­val « nouvelle géné­ra­tion », Supers­pec­tives se veut réso­lu­ment alter­na­tif, et met en avant la diver­sité de la musique lyon­naise en parta­geant la scène entre talents nais­sants et noms recon­nus.

Zéro limites à l’ex­pres­sion musi­cale, tel est le fer de lance de cet évène­ment où l’on retrou­vera les styles musi­caux les plus divers, de la musique expé­ri­men­tale à la bossa nova en passant par le jazz et la musique sacrée. Et même un DJ set consa­cré aux cloches ironique­ment inti­tulé « Pauvres cloches », pour réha­bi­li­ter cette musique de l’es­pace dans le lieu excep­tion­nel de la maison de Lorette, vieille de 500 ans, et dans laquelle vécut une certaine Pauline Jani­cot.

Les deux scènes (dont une gratuite, la terrasse sud) se déploient surla colline de Four­vière. Dès 16h avant les concerts, un bar éphé­mère, cadre histo­rique et public d’afi­cio­na­dos en font un rendez-vous à ne pas manquer. E.B.

Supers­pec­tives, du 17 juin au 10 juillet à la Maison de Lorette, Lyon 5e. De 10 à 20 €.