Atten­tion, spec­tacle culte ! C’est la vraie-fausse histoire d’un chan­teur qui n’a jamais existé, Michel Montana, mais qui aurait traversé toute l’his­toire de la chan­son française des quarante dernières années. L’oc­ca­sion de paro­dies et de créa­tions irré­sis­tibles, avec Olde­laf en maître de céré­mo­nie, et un trublion musi­cien, véri­table bête de scène qui lui sert d’al­ter ego : Alain Berthier, et sa contre­basse qui tient sur un fil de bidon. Du grand art musi­cal pour éclats de rire garan­tis. Surtout qu’on ne peut pas imagi­ner que ces deux lurons terminent le spec­tacle sans nous chan­ter La Tris­ti­tude (exten­ded version) ou La Peine de mort (avec des couplets inédits, et qui sait, peut-être un clin d’œil à Johnny).

Deux grands musi­ciens pour décon­ner

Ce n’est pas parce que c’est drôle qu’il ne faut pas recon­naître le talent : la chan­son paro­dique est un art à part entière, et compo­ser une série de vraies-fausses chan­sons « à la manière de  » tient du fin musi­co­logue qui aurait inté­gré tous les gimmicks de ses chan­sons préfé­rées… comme l’est Olde­laf, pour rendre avant tout un hommage au genre popu­laire de la variété. C’est drôle, plein d’es­prit, avec ce sens de la folie propre aux deux compères qui se lâche­ront encore plus un soir de réveillon. De quoi se bidon­ner à coup sûr avec deux grands musi­ciens. Le meilleur spec­tacle pour bien commen­cer l’an­née.

La Folle Histoire de Michel Montana par Olde­laf et Alain Berthier. Vendredi 31 décembre à 18h30 et 21h30 salle Molière, Lyon 5e, avec l’es­pace Gerson. De 30 à 35 €.