Lorsqu’on tape son nom dans un moteur de recherche, le massif des Bauges fait l’ef­fet d’un bon restau­rant : avec 4,8 étoiles sur 5 et une pluie de commen­taires dithy­ram­biques sur ses paysages, il s’im­pose comme une valeur sûre. Déjà plébis­cité par les marcheurs, le lieu se pare ce prin­temps de trois nouveaux chemins de randon­née de deux, quatre ou six jours. Le temps d’un week-end, on se laisse tenter par le tour de Banc Plat, une itiné­rance tout en douceur au plus proche de la nature au sein de la Réserve natio­nale de chasse et de faune sauvage. Le dépay­se­ment est total avec une nuit au refuge de La Combe, véri­table alpage fermier où offi­cient Marie et Stéphane accom­pa­gnés de leurs chèvres et de leurs brebis à 1 572 mètres d’al­ti­tude. Idéal pour une pause où reti­rer ses chaus­sures, dormir à la fraîche et dégus­ter de déli­cieux fromages.

Marmottes, anémones des Alpes et pano­rama sur le lac d’An­necy

Une fois garé au parking du Petit Repo­soir, au-dessus de Belle­combe-en-Bauges, on suit la route fores­tière jusqu’au col de Bornette. La traver­sée de la forêt amène à un pano­rama sur le lac d’An­necy. Après quelques sentiers qui grimpent, c’est l’as­cen­sion du mont Trélod — comp­ter 1 h 20 — qui vaut le détour. Tout un tas d’en­droits patri­mo­niaux sont à décou­vrir alen­tour : le point de vue depuis la pointe de Banc Plat, la montagne du Char­bon et le sommet de Lanche Close, les tradi­tion­nels chalets du Rosay. Pour le plai­sir des yeux, de petites fleurs jaunes bapti­sées « anémones des Alpes » parsèment le chemin — éviter de les humer, elles sont aussi toxiques que char­mantes. Avec un peu de chance, les stars du coin, marmottes et chamois, seront aussi de la partie.

Massif des Bauges. Depuis le centre-ville de Lyon, comp­ter moins de deux heures en voiture via l’A43.