Sortir à Lyon
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Toute l’Ita­lie à empor­ter pour 20€

Sans les avoir tous passés au crash test, on peut s’avan­cer sans risque pour élire Vero­na­tuti comme le meilleur restau­rant italien de Lyon. Un de ses inté­rêts majeurs, outre une cuisine qui tire ses saveurs comme des flèches (quand les goûts sont flous, il y a un loup), est une agré­ga­tion de toutes les régions de la Botte, d’où le nom Vero­na­tuti, contrac­tion de VEnise,ROme, NAples et tutti quanti. De quoi vous prépa­rer acti­ve­ment pour la réou­ver­ture de l’ex­po­si­tion consa­crée à la cuisine romaine dans les musées de Lugdu­num…

Menu couvre-feu

Si le menu se nomme « couvre-feu », rien n’em­pêche d’en faire son déjeu­ner, tranquille à la maison, samedi ou dimanche. Bien entendu, le restau­rant n’a pas sorti les grandes voiles, mais propose de beaux petits plats en version cabo­tage et choix réduits. Ainsi les anti­pasti mettent en avant « le produit » comme l’as­siette sarde de lonza (filet mignon de porc séché et assai­sonné, équi­valent du lonzo corse), servi avec de la roquette, une bonne huile bien verte et des copeaux de parme­san qui ne doivent rien à l’in­dus­trie. Idem pour les arti­chauts brai­sés façon région du Latium (à réchauf­fer) avec une farce à base de persil plat, menthe et une pointe d’ail.

On ne se tire pas dans les pâtes

Des pâtes, oui, mais des gnoc­chis à la Sorren­tina, par exemple. Ou loin de toute faci­lité un goulasch, emblème de la ville de Trieste, du bœuf (français et de l’Au­brac en l’oc­cur­rence) mijoté avec des épices, que vous ne risquez pas de trou­ver dans les cantines lyon­naises. Pour le dessert, ne ratez pas les cannoli, qui à notre sens sont au sommet de l’Etna de la pâtis­se­rie trans­al­pine. Le tout pour 20 €, qui dit mieux ? F.M.

Vero­na­tuti, 122 rue Montesquieu, Lyon 7e. Réser­va­tion par mail unique­ment: ciao@­ve­ro­na­tuti.com. À reti­rer sur place le vendredi ou samedi entre 14h et 18h. Site de Vero­na­tuti.

Eccen­trico, nouveau bar à manger bran­ché aux saveurs d’ailleurs

Tenu par Mike et son petit frère Kevo en renfort et en cuisine, Eccentrico vise l’exploration martienne. Kevo, libanais d’origine arménienne malgré un prénom qui fait un peu breton, ayant vécu en Grèce et en Italie, intéressé par l’Asie, et travaillant désormais à Lyon, est néces...

Le Caze­nove, le nouveau gastro­no­mique d’Orsi à l’an­cienne

On imagine l’homme au regard d’aigle, une lanterne à la main, hanter les couloirs de l’immense demeure de la place Kléber. Il psalmodie de façon lancinante : « ah ah ah ah ah, la retraite à 64 ans . Oh, oh, oh…». A 83 ans, Pierre Orsi vient de clore les rideaux rose Barbara Cartl...