C’est une des salles de cinéma les plus actives et les plus cinéphiles de l’agglo. Le Zola à Villeurbanne avait déjà proposé un festival de reprises aux petits oignons pendant tout l’été, intitulé le « Zola summer camp », avec des grands films comme Detroit de Kathryn Bigelow ou des petits bijoux comme Panic sur Florida Beach de Joe Dante, série B cultissime en hommage à toutes les formes de cinéma. Depuis la petite salle villeurbanaise n’avait pas arrêté de proposer des rencontres et événements. C’est d’ailleurs là qu’on a pu voir notre dernière avant-première en salle – La Nuée, le premier film d’horreur de Just Philippot, initialement prévu le 4 novembre, dont vous pouvez lire en ligne l’avant-critique dans notre dernier numéro. Confinés à nouveau, le Zola ne désarme toujours pas et continue de proposer une sélection de films rien qu’à lui sur La Toile, à déguster tranquillement à la maison.

La salle du Zola aujourd’hui, tout de bleu vêtue.

C’est long c’est court

Mais le Zola, c’est aussi la salle qui organise le plus de festivals à l’année (le festival du Court, prévu en novembre, est pour le moment repoussé au début 2021), comme les Reflets du cinéma ibérique et latino-américains, déjà reportés en raison du premier confinement, ou le Ciné’O’Clock, dédié au cinéma anglais. Bref, un cinéma de toutes les cultures qui, comme son grand frère du TNP à côté, aura tout juste 100 ans en ce mois de novembre franchement grisou. Jamais à court pour autant, l’association « Pour le cinéma » qui gère l’animation de la salle vient d’ouvrir un blog pour raconter le fabuleux destin du Family Cinéma – c’était son premier nom en 1920 lorsque l’écran était encore… peint sur le mur ! – rebaptisé Le Zola en 1980, juste avant d’accueillir L’Empire contre-attaque d’Irvin Kershner, produit par un certain George Lucas. Vous pouvez lire toute l’histoire des 100 ans du Zola sur le blog L’Emile Cinéma.