Spider-man (Tom Holland, on le précise, c’est important pour la suite) a été démasqué par l’ignoble Mysterio dans Spider-man far from home. La terre entière (New York, donc) sait qu’il s’appelle en réalité Peter Parker, et qu’il est certainement coupable d’une attaque de drones sur Londres (encore un bonne excuse de Boris Johnson pour expliquer le Brexit et faire oublier les soirées coke au 10 Downing street). La situation n’est plus tenable : Peter est ostracisé dans son école par une partie des élèves, ce qui met en péril, pour lui et ses amis (Ned le « bouboule » de service et MJ sa jolie semi-fiancée) leur dossier d’inscription au MIT. La question est, tout de même, quel intérêt de retourner à l’école quand on a des super-pouvoirs qui permettraient de gagner confortablement sa vie, ne serait-ce que chez Medrano ?

Tom, Tobey et Andrew : invasion d’araignées !
Toujours est-il que Spider-man va sonner chez Doctor Strange (Benedict Cumberbatch) pour lui demander que le monde soit frappé d’amnésie, rapport à son identité révélée. A cause d’une mauvaise manipulation des forces cosmiques, Strange ouvre la porte à des multivers (à ne pas confondre avec le metavers de Mark Zuckerberg), laissant passer d’anciens Vilains de la franchise comme le Bouffon vert (Willem Dafoe, ouiii), Doctor Octopus (Alfred Molina, ouiii), Electro (Jamie Foxx, ouiii). « Ouiii ! » fait la foule dans la salle de ciné ! Et encore ouiii, quand débarquent les précédents Spider-man Tobey Maguire et Andrew Garfield. Disney réussit, par un tour de passe-passe improbable, à réveiller les morts et à expliquer comment le même personnage pouvait être interprété par différents acteurs. Le carton des vacances de Noël. Ouiii ! François Mailhes
Spider-Man, No Way home de Jon Watts (EU, 2h28) avec Tom Holland, Benedict Cumberbatch, Willem Dafoe, Alfred Molina, Zendaya… Sortie le 15 décembre.