On aurait bien aimé aimer ce premier film à la démarche sympathique, huis-clos pop et vintage quelque part entre 8 femmes de François Ozon et Le Limier de Mankiewicz, toutes proportions gardées… Car manier le vrai et le faux en permanence à travers une jeune architecte prise au piège dans un manoir à la drôle de famille exige un metteur en scène accompli, ce que n’est malheureusement pas encore Nicolas Pleskof. Les jeux traînent en longueur dans des décors plus cheap d’une pièce à l’autre, et les filtres colorés nous rappellent le Simon aux 4 couleurs d’il y a 40 ans avec un Eddy Mitchell totalement largué…

Miou-Miou, Alice Pol, Pablo Pauly et Sarah Stern en pleine séance de fléchettes.

Alice Pol et Pablo Pauly choupinous

Heureusement, Pablo Pauly est choupinou et Alice Pol reste l’atout maître de cette comédie laborieuse qui prend même la peine de nous expliquer au bout d’une heure ce qu’est un “escape game”, comme si le titre ne suffisait pas… On aura compris l’enjeu psychanalytique à la première apparition de Zabou Breitman, et le temps finit par être aussi long que pour une séance de team building imposée avec des collègues qui vous ennuient, malgré la sympathique silhouette de Gustave Kervern, toujours le premier pour donner un coup de main à des projets originaux… Cette fois malheureusement, ça rate. Dommage.

Murder Party de Nicolas Pleskov (Fr, 1h43) avec Alice Pol, Pablo Pauly, Sarah Stern, Miou-Miou, Gustave Kervern, Eddy Mitchell, Zabou Breitman… Sortie le 9 mars.

Alice Pol, l’atout maître de Murder Party.