Lecture. On le sait peu, mais l’au­teur du Joueur d’échecs et de Vingt-quatre heures de la vie d’une femme s’est inté­ressé de près à l’une des pages les plus sanglantes de l’his­toire lyon­naise. Dans son recueil de nouvelles La Confu­sion des senti­ments et autres récits, traduites par le Lyon­nais Pierre Deshusses, une trouve le récit d’Un mariage à Lyon, se dérou­lant pendant la Terreur au milieu des contre-révo­lu­tion­naires. Encer­clée, bombar­dée, vain­cue, Lyon est renommé Ville affran­chie, puni­tion infli­gée aux Lyon­nais pour avoir osé se soule­ver contre la Conven­tion révo­lu­tion­naire et pari­sienne. Et si on faisait pareil au temps du Covid-19 contre les mesures de (dé)confi­ne­ment ? Trêve de mauvaise plai­san­te­rie, à l’époque, les contre-révo­lu­tion­naires étaient arrê­tés et fusillés à la chaîne dans la plaine des Brot­teaux. C’est dans ce contexte que s’ouvre la nouvelle de l’Au­tri­chien : des prison­niers entas­sés dans une cave attendent d’être exécu­tés, lorsque deux fian­cés, sépa­rés par les événe­ments, se retrouvent au milieu des condam­nés… Du pur Zweig pour explo­rer les tréfonds de l’âme humaine, à décou­vrir chez votre libraire sur le point de rouvrir ou dispo­nible en format numé­rique.

Un mariage à Lyon de Stefan Zweig.

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– In La Confu­sion des senti­ments et autres récits, traduc­tion de Pierre Deshusses, collec­tion Bouquins, Robert Laffont, inté­grale des nouvelles de Stefan Zweig (1312 p, 19,99 €). Réser­ver le livre chez votre libraire préféré << ici >>.