Le Père Noël n’y croit plus trop. Il boit bière sur bière dans un bar, fustigeant les enfants sur-consuméristes (non, pas vous…) qui vont jusqu’à réclamer de l’argent liquide. Il pense même raccrocher sa hotte, quand il se retrouve confronté à une prise d’otages dans une famille huppée que tout rapproche, sauf l’esprit de Noël. La grand-mère (l’actrice Bervely d’Angelo a atteint le point limite de la chirurgie esthétique : quand elle sourit, ses oreilles bougent), cache dans son coffre 350 millions de dollars, détournés de fonds gouvernementaux destinés à soutenir des dictatures. Les enfants s’affrontent discrètement pour capter l’héritage. Quant aux mercenaires – une petite armée venue pour le contenu du coffre – ils n’hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge et à faire usage de sarcasmes.

Un Père Noël pas franchement bien en point…

Quand le Père Noël était Viking et s’appelait Nikomund…

On remarquera que les chefs des méchants, outre une haute opinion d’eux-même, adorent être sarcastiques, c’est une règle du film d’action. Ils menacent de tuer à bout portant la gentille petite fille, qui elle, croit encore au père Noël. C’en est trop. Le Père Noël a un passé. Mille ans auparavant, il s’appelait encore Nikomund le rouge, un Viking qui explosait la tête de ses ennemis avec un gros marteau. Hors, dans la réserve de la propriété, il y a un marteau géant… Cette comédie d’action, totalement immorale et trash reprend ostensiblement le scénario de Die hard 2. Imaginez Bruce Willis avec un bonnet rouge, perçant des yeux avec l’étoile du sapin et se servant de sucres d’orge affûtés pour crever du mercenaire. Distrayant, mais pas pour les enfants.

Violent night de Tommy Wirkola (EU, 1h52) avec David Harbour, John Leguizamo, Alex Hassell… Sorti le 30 novembre.