Les spectateurs de Sans un bruit 1 et 2 apprennent enfin dans Sans un bruit : jour 1 comment des monstres extraterrestres ont bien pu envahir la terre, laissant seulement quelques survivants. C’est assez simple. Ces espèces d’arachnides surpuissants et carnivores sont directement tombés du cosmos dans une pluie de météorites…

Sans un bruit jour 1 n’est pas le film de trop

Pas de vaisseau spatial donc. Ces prédateurs sont probablement idiots, mais sont doués une acuité auditive sidérante. Le fait d’être aveugles, sans chien ni canne blanche ne les empêche pas de tout détruire. Michael Sarnoski a trouvé le moyen de ne pas faire le film de trop. La saga survivaliste mettant en scène des humains marchant sur la pointe des pieds et obligés de se taire (ce qui évite aussi d’apprendre trop de dialogues), part totalement dans une autre direction.

Sans un bruit, beau film humaniste

Lupita Nyong’o dans Sans un bruit, jour 1.

L’héroïne est déjà atypique. Samira est en traitement pour cancer en phase terminale. Elle est totalement déprimée et en colère contre la vie. Avant de mourir, elle rêve seulement de manger une pizza à Harlem. C’est juste le moment que choisissent les monstres pour tomber sur terre et détruire la pizzeria. Accompagnée par son chat elle rencontre un Anglais, perdu au milieu d’un champs de ruines. Il s’agira de sortir de Manhattan en rejoignant l’Hudson, car par chance les monstres ne savant pas nager (en même temps les cours de natation dans l’espace…). Pas vraiment un film d’horreur, pas vraiment un film d’extraterrestre, ce film quasiment muet est en réalité un conte humaniste montrant la fragilité de notre humanité et la nécessité de rester solidaires, même avec les Britanniques et les félins.

Sans un bruit, jour 1 de Michael Sarnoski (EU, 1h39) avec Lupita Nyong’o, Joseph Quinn (VII), Alex Wol… Sortie le 26 juin.

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