Poussif. Il y a des premiers films qui mangent à tous les rateliers du malheur pour mieux se faire remarquer : terrorisme, enfant malade, guerre en Lybie et dons d’organe, ça fait beaucoup pour un seul « Fils ». Surtout quand l’essentiel du film consiste à enfermer un couple en plein crise à l’hôpital de Tataouine (en Tunisie) autour de leur enfant qui nécessite une greffe pour ne pas mourir. Chantage affectif en guise de scénario, misogynie permanente de la femme fautive, prosélytisme religieux au hasard des dialogues et pub gratuite pour Orange (en français dans le texte)… Serait-ce à cause des financements qataris du film ? Qu’est-ce qu’un acteur aussi beau que Sami Bouajila est allé faire dans cette galère ? Mystère… Même pour une réouverture des salles, ne vous infligez pas ça… L.H.

Un fils de Mehdi M. Barsaoui (Fr-Tun-Qatar, 1h35) avec Sami Bouajila, Najla Ben Abdallah, Youssef Khemiri…