Au pays de la musique élec­tro­nique, la techno vibre souvent dans le noir, entou­rée d’une ambiance des plus mini­ma­listes. Avec la compo­si­trice Irène Drésel, lauréate en 2023 d’un César pour la musique du film À plein temps (pour­tant assez répé­ti­tive) et sensa­tion de la dernière édition des Nuits de Four­vière, la musique nocturne bous­cule ses codes et se pare de mille couleurs.

Irène Drésel plus forte que Laurent Garnier

Si ses platines débordent de fleurs, les basses qu’Irène Drésel envoie n’ont rien à envier à Laurent Garnier : l’in­ten­sité côtoie la légè­reté, et c’est préci­sé­ment ce qu’on adore chez elle. À l’oc­ca­sion d’un hors-les-murs du festi­val Wood­sto­wer, Le Sucre la reçoit sur son roof­top le temps d’une soirée. Contrai­re­ment aux habi­tudes du club le plus bran­ché de la ville, le concert finira suffi­sam­ment tôt pour nous lais­ser le temps de rejoindre la toute première bamboche du Ninkasi Corde­liers, à l’autre extré­mité de la Presqu’île. De quoi accueillir le prin­temps sous les meilleurs auspices.