Si comme nous vous aimez les voix de tête et vouez une passion à Jimmy Somer­ville et les Bee Gees, vous n’êtes sans doute pas passé à côté de l’œuvre impec­cable des pari­siens de Isaac Delu­sion. Voilà déjà dix ans qu’ils livrent à inter­valles régu­liers de nouveaux arri­vages de pépites élec­tro pop, toujours fine­ment distil­lées et magis­tra­le­ment produites.

Trois après leur troi­sième opus Uplif­ters,sur lequel ils avaient même réussi le pari fou de reprendre le slow Couleur menthe à l’eau d’Eddy Mitchell – avec tant de talent qu’elle est aujourd’­hui deve­nue leur chan­son la plus écou­tée sur les plate­formes – les voilà enfin de retour avec un quatrième album paru le 26 janvier.

Lost and found, du grand Isaac Delu­sion

Ça s’ap­pelle Lost and Found et c’est du grand Isaac Delu­sion, avec tout ce qu’on aime chez eux : les mélo­dies douces amères, les ryth­miques mid tempo qui donnent envie de partir en road trip et les refrains qui se logent direct dans la boite à souve­nirs. C’est aussi un album qui ouvre de nouveaux espaces, avec des touches d’élec­tro encore plus pronon­cées.

Les deux têtes pensantes Jules et Loïc se sont entou­rés pour la première fois du produc­teur LUCASV, qui a notam­ment réalisé et mixé L’Amour, l’ex­cellent dernier album de Disiz. On a hâte de décou­vrir comment ces nouvelles chan­sons prennent vie sur scène, en espé­rant retrou­ver aussi dans le set quelques-uns de nos morceaux chou­chous, comme le joli Pas l’ha­bi­tude, leur seule compo­si­tion en français, ou encore le magni­fique Midnight Sun avec qui tout a commencé et dont on ne se lasse pas.