Vous l’aviez raté à Paris, c’est le moment de vous rattra­per à Lausanne. Car c’est bien en parte­na­riat avec le musée d’art moderne de la capi­tale française que la fonda­tion suisse de l’Her­mi­tage expose une centaine de tableaux majeurs, jaillis­sants de couleurs, de Nico­las De Staël. A commen­cer par ses oeuvres les plus emblé­ma­tiques – pas seule­ment grandes par la taille – du fameux Parc des princes au Nu bleu couché fémi­nin sublime sur fond rouge. Avec en prime nombre d’oeuvres peu ou jamais expo­sées.

Nico­las De Staël, Parc des Princes, 1954. (@Chris­tie’s, Paris)

Nico­las De Staël, mauvaise nouvelle des étoiles

Un nouveau regard chro­no­lo­gique en 11 parties jeté sur un peintre avant tout fasciné par le spec­tacle, de la nature, des musi­ciens ou des foot­bal­leurs, au point d’uti­li­ser à son tour la couleur comme un grand spec­tacle intime. Une grande expo­si­tion idéale pour décou­vrir une des trajec­toires les plus fasci­nantes de la pein­ture du XXe siècle, ou aller décou­vrir de nouveaux aspects de son oeuvre, dont le parcours se termine par un docu­men­taire inédit sur l’ar­tiste.

Nu bleu couché, 1955. (Photo Claude Germain @ProLit­te­ris Zurich)

« C’est si triste sans tableaux la vie, que je fonce tant que je peux » écri­vait De Staël, avant de rejoindre un peu trop les étoiles. A vous de foncer pour retrou­ver son goût de la vie plus vraie que nature, en pein­ture. Il ne vous reste qu’un mois pour ce faire.

Nico­las de Staël. Jusqu’au 9 juin à la fonda­tion L’Her­mi­tage à Lausanne (Suisse). Du mardi au dimanche de 10h à 18h, jusqu’à 21h le jeudi. 22 CHF.

Nico­las De Staël, Agri­gente, 1954. (photo Annick Welter @ProLit­te­ris Zurich)

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