C’est l’exposition de la saison que l’on attend le plus. Rien de tel que les ruines pour se remplir les yeux. De toutes époques, de tous pays, des vestiges de Palmyre aux antiquités en passant par l’art de la ruine du Siècle des Lumières dont Hubert Robert, star du musée de Valence, s’est fait le spécialiste, entre vanité et vestiges éternelles, modernité fragmentaire voire politique et nostalgie de temps anciens idéalisé ou recomposées, la “forme de la ruine” traverse l’histoire de l’art et de l’humanité.

Le Roi Khosrow Anushirvan et son vizir devant un palais en ruines, écoutant les doléances des deux oiseaux (page d’un Trésor des secrets), Nizami, 1575 -1590.(Paris, musée du Louvre)

4 chapitres et Alain Schnapp en commissaire

Découpée en quatre chapitres (« Mémoire/oubli », « Nature/culture », « Présent/futur » et « Matériel/immatériel »), l’exposition du musée des Beaux-Arts sera d’autant plus un événement qu’avec Sylvie Ramond, la directrice des lieux, c’est le plus grand spécialiste de la question, Alain Schnapp, auteur d’Une histoire universelle des ruines, qui sera le commissaire de l’exposition. Vivement qu’on guette l’horizon des oeuvres en ruine.

Formes de la ruine. Du 1er décembre 2023 au 3 mars 2024 au musée des Beaux Arts de Lyon, Lyon 1er. Commissariat : Sylvie Ramond et Alain Schnapp.

Hubert Robert, Les Découvreurs d’antiques, vers 1865. (photo Philippe Petiot, musée de Valence)

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