On pourrait dire de façon emphatique que l’oeuvre récente de Jean Piton commence là où s’est arrêté Mondrian. L‘idée ne conviendrait probablement ni à l’un ni à l’autre, mais permet d’expliquer le travail de recherche du plasticien. Sur des toiles disposées en losanges, il domestique les couleurs acryliques par des formes géométriques dans la ligne du mouvement de l’art concret (paradoxalement une forme radicale de l’art abstrait). Ses dernières toiles juxtaposent les formes jusqu’à créer des transparences, et une éventuelle troisième dimension. Une de ces toiles passe à la phase supérieure, donnant une étonnante illusion de mouvement. On manque tomber en hypnose. Jean Piton accueille dans son atelier tous les après-midis du mois de juin. Il peut vous parler de physique quantique et vous offrir une bière.

Jean Piton reçoit dans son atelier jusqu’au 30 juin, 3 rue des teinturiers à Villeurbanne. Entrée libre.