Trèfle de cœur

La Grosse Fugue vue par Anne Teresa de Keersmaeker.

Forsythe, Mats Ek et Anne Teresa de Keersmaeker, c’est le trio de haute volée du nouveau show du ballet de l’Opéra de Lyon avec des pièces pour 2, 4 ou encore 8 danseurs avec la Grosse Fugue de Beethoven interprétée par le quatuor Debussy, chorégraphie pionnière d’ATK, 20 ans avant la version de Maguy Marin. Ou comment voyager dans l’histoire de la danse contemporaine.

Forsythe / De Keersmaeker / Ek par le ballet de l’Opéra de Lyon. Du mardi 14 au samedi 18 septembre à 20h30 (mer 20h) à la Maison de la danse, Lyon 8e. De 20 à 40 €.

Le feu sous la glace des écrans

Imprévisible et turbulente, Eun Me-Ahn avait d’abord fait danser les grands-mères sud-coréennes sous les boules à facettes pour son premier spectacle à la Maison de la danse, avant de détourner les rituels patriotiques des parades militaires dans un bal populaire festif et engagé. Figure importante de l’avant-garde coréenne, elle revient à Lyon pour un portrait de l’Asie contemporaine avec Dragons, chorégraphie pour 14 jeunes danseurs biberonnés aux nouvelles technologies – 8 en plateau et 6 en hologrammes – pour ausculter en prise directe avec le corps notre rapport à la mondialisation audiovisuelle… en dansant toujours à la folie.

Dragons d’Eun Me-Ahn. Mardi 21 à 20h30 et mercredi 22 septembre à 20h à la Maison de la danse, Lyon 8e. De 16 à 32 €.

La diva du Hip-hop

Après avoir rendu hommage au geste des travailleurs immigrés dans Nass la saison passée à partir de la musique maghrébine festive des années 70, Fouad Boussouf, fraîchement nommé à la tête du Centre chorégraphique du Havre, reprend en écho à la Biennale son vibrant hommage à la diva égyptienne Oum Kalthoum, à partir des poèmes d’Omar Khayyam qu’elle chantait. Façon de clore sa trilogie consacrée au monde arabe de la plus belle des manières avec cette ode aux plaisirs et à la rébellion.

Oüm de Fouad Boussouf. Jeudi 30 septembre à 20h30 au théâtre La Mouche à Saint-Genis-Laval. De 12 à 24 €.