Après 50 minutes à flanc de falaise, on arrive au grand balcon. Premier arrêt. Là, c’est un spec­tacle épous­tou­flant qui se joue sous nos yeux. Le pano­rama dessine devant nous les gorges du Drac, le barrage EDF, le lac de Montey­nard et ses eaux turquoises avec de l’autre côté, le massif du Vercors. Verti­gi­neux. L’oc­ca­sion pour nous de faire une petite pause. Un self propose des spécia­li­tés du Trièves, comme les ravioles, prépa­rées par un trai­teur local.

Pano­rama épous­tou­flant et ravioles à la pause

Petit train rouge de la Mûre sur un viaduc.
Le petit train de la Mûre en Isère.

On reprend la route en sens inverse. Deuxième arrêt (plus péda­go­gique cette fois) : direc­tion le musée de la Mine Image. Des visites guidées sont orga­ni­sées pour nous faire décou­vrir l’his­toire minière de la région. Créé il y a 130 ans pour ache­mi­ner le char­bon extrait des montagnes, il s’agis­sait à l’ori­gine de la première ligne de chemin de fer en courant continu. Rien que ça.

La loco cente­naire du petit train de la Mûre

La loco­mo­tive date quant à elle de 1932. L’ac­ti­vité minière s’est arrê­tée en 1988 et depuis, la ligne est dédiée au tourisme. Comp­tez une demi-jour­née pour faire l’en­semble du site. Nouveauté depuis cette année, vous avez même l’oc­ca­sion d’agré­men­ter votre voyage d’une croi­sière sur le lac, le matin. De quoi profi­ter de la vie à bon train.


Le Petit Train de la Mure (Isère). À 1h50 en voiture depuis Lyon vie l’A43, puis l’A48. Photos : Anthony Aubry pour EDEIS.

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