Répu­tée pour son patri­moine natu­rel, la Vanoise est un terrain d’ex­cep­tion pour les
randon­neurs. Par consé­quent, pas facile de trou­ver des itiné­raires moins fréquen­tés. On
vous propose de sortir des chemins battus avec une randon­née magni­fique vers le refuge
de Plai­sance.
Après s’être garé sur le parking du Laison­nay, nous prenons la direc­tion de la cascade. Le
sentier est raide mais il permet d’ad­mi­rer les nombreux lacets le long de la cascade du Py.
Haute de 80 mètres, son débit est puis­sant, et on a même le droit à une petite séance de
rafraî­chis­se­ment au passage. Ça grimpe sec. Après les premiers échauf­fe­ments dans les
cuisses, on s’offre une petite pause pour admi­rer la flore locale : rhodo­den­drons, lys
marta­gon etc.

Le Refuge de Plai­sance, un havre de paix dans un vallon frais et verdoyant


La végé­ta­tion se fait moins dense à mesure que l’on arrive petit à petit au début de la
Vallai­son­nay et que le magni­fique pano­rama se dévoile. On progresse vers le but de notre
esca­pade : les deux chalets de type Chaloin du refuge de Plai­sance. Après 1h30 de
marche, on peut contem­pler le massif de Belle­côte, la face nord du massif du Grand Bec
et les glaciers de la Vanoise.
Niché dans un vallon verdoyant, orienté plein sud, le refuge de Plai­sance possède tout ce
qu’il faut pour vous mettre à l’aise : cuisine fonc­tion­nelle, chambre avec salle de bains
priva­tive et évidem­ment de quoi se substan­ter comme la bière de Taren­taise. Une
restau­ra­tion sur le pouce à base de bons produits locaux est aussi dispo­nible, des
planches omelettes, pâtes, fondant aux châtaignes et tarte aux myrtilles. Le plus dur, c’est
de ne plus vouloir partir.


Le refuge de Plai­sance, 1h30 de marche depuis Cham­pa­gny-en-Vanoise. 2h15 depuis
Lyon via l’A43.

Photos : Nomad photo­gra­phie.