Dans la bande dessinée Imbroglio, Lewis Trondheim imagine un huit-clos loufoque avec des rebondissements gigognes : tout le monde tue tout le monde, mais personne n’est jamais vraiment mort. Bref, c’est le bazar, et il y a de quoi s’amuser avec une adaptation théâtrale. La compagnie Lapin 34 s’y emploie et revisite le scénario initial déjà sacrément tordu, en lui donnant quatre directions : un vaudeville, une « folie dessinée », une tragédie grecque et une version sanguinolente façon Quentin Tarantino.