L’Anthropocène nous oblige à engager une profonde réflexion sur nos imaginaires, nos narratifs, nos esthétiques, nos façons de raconter notre expérience d’humain sur terre. Le chantier anthropologique est vertigineux et pour le mener à bien, la science et la politique sont nécessaires mais pas suffisantes. Il s’agit aussi de réinventer des cultures de cohabitation. C’est là où le champ de l’art et la création est indispensable, pour retrouver un peu de ce qui se jouait sur la scène du théâtre grec antique où les humains pouvait éprouver collectivement une expérience de la cohabitation dans la Cité... Avec le géographe Michel Lussault.