Lecture. On a une tendresse particulière pour le deuxième prix Lumière, Milos Forman, en 2010, juste après Clint Eastwood, et son parcours d’exilé aux Etats-Unis, gardant son humour et son esprit libertaire, avant de pouvoir retourner en Tchécoslovaquie tourner Amadeus. L’Institut Lumière a la bonne idée de publier gratuitement sur son site un ensemble de textes de la revue Positif autour des débuts et des films tchèques du réalisateur, dont les comédies épatantes d’Au feu les pompiers (photo) ou Les Amours d’une blonde. On peut y lire aussi un entretien passionnant du cinéaste par Michel Ciment, où l’on y retrouve son esprit rieur et sa soif de liberté. Forman y raconte notamment sa découverte des coulisses à l’origine de son désir de devenir metteur en scène, grâce à son frère aîné décorateur de théâtre, qui l’emmenait se balader, alors qu’il avait à peine dix ans, au milieu des froufrous, des danseuses et des séance de maquillage… « La musique est très importante dans mes films », ajoute la réalisateur multi-oscarisé. Les mots, les dialogues s’adressent à votre intellect, la musique à votre cœur. » S’il fallait en choisir un, ce serait notre prix Lumière de cœur…

Dossier « Milos Forman, de Prague à Hollywood » à lire gratuitement << ici >>.