Atten­tion, Alie­noid (2022) sort unique­ment les 31 mars et 1er avril chez Pathé. Ce n’est pas une blague. Godzilla minus one, excellent film de monstre japo­nais, avait tenté avec succès une même sortie en salles éphé­mère. Ici, l’enjeu est un peu diffé­rent. La suite, Alie­noid, partie 2, déjà carton plein en Corée, est déjà program­mée pour le 17 juillet. Il serait suici­daire de voir le 2 sans connaître le premier, au risque de gâcher ses vacances d’été. Car le scéna­rio est inter­si­dé­ral.

L’ac­tion se déroule à la fois dans le « Moyen-âge » coréen (XIVe siècle) et de nos jours à Séoul. Accro­chez-vous à votre siège et à votre cerveau : une civi­li­sa­tion extra­ter­restre enferme ses prison­niers dans des corps humains (ce n’est pas une théo­rie trum­piste). Les gens ne sont pas conscients d’être utili­sés comme centre de réten­tion. Seule­ment certains déte­nus s’échappent.

Alie­noid, aliens à tenta­cules et arts martiaux en Corée

Ce sont des aliens de type indes­truc­tible, proje­tant d’im­menses tenta­cules. Au XIVe siècle, ils affrontent un couple de magi­ciens taoïste et un jeune homme pratiquant les arts martiaux, capable de sortir deux chatons de son éven­tail, en réalité des soldats. On remarquera que, dans le passé, les Coréens habillés pour la Fashion week se déplaçaient faci­le­ment en planant…

De nos jours, les prison­niers sont surveillés par un robot et une voiture (cf. K 2000, Trans­for­mers) se mutant faci­le­ment en beaux gosses K-pop et ayant adopté une petite fille en 1380. Tout s’en­tre­mêle dans un sérieux mélange des genres à grand spec­tacle. Une géné­ro­sité jouis­sive qu’on aime­rait retrou­ver dans les derniers Marvel.

Alie­noid, les protec­teurs du futur de Choi Dong-hoon (Cor, 2h20) avec Byung-Hee Yoon, Chan-hyung Kim, Dae-Myung Kim… Les 31 mars et 1er avril unique­ment dans les ciné­mas Pathé (en IMAX à Carré de Soie).

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