Dès le départ de Parthénope, malgré de beaux paysages et des plans soignés par le réalisateur Paolo Sorrentino, le jeu d’acteur surprenant de l’un des premiers personnages vient gâcher la fête. Heureusement, cela s’arrange ensuite.

Parthénope, l’histoire d’une femme

Voilà donc l’histoire de Parthénope, des années 50 à aujourd’hui. Une femme en quête de liberté dans la ville italienne de Naples. Cette femme, décrite comme une déesse par tous, ne profitera pas de sa beauté pour devenir actrice. Elle préférera une vie « simple« , entre amour de jeunesse et amour mature. Avec de grands séducteurs ou de vieux hommes cultivés. Le sexe ne semble pas l’intéresser. Pourtant, Parthénope est bien un film érotique dans toute sa splendeur, tant la plastique de la jeune femme est mise en avant à chaque instant.

Un personnage faux ?

Celeste Dalla Porta incarne un personnage qui se veut profond mais qui, en réalité, n’est pas très cohérent. Parthénope avait tout pour être un bon film, mais le sentiment en sortant de la salle est bien moins positif. C’est comme si on avait voulu trop en faire ; la jeune femme est brillante, belle, mais son caractère faussement recherché vient facilement détériorer le potentiel. On essaye de nous faire croire à des discours tout faits qui se veulent intelligents.

Pour nuancer, les paysages de l’Italie et de Naples apportent un sentiment de légèreté tout à fait agréable, en plus des musiques vraiment magnifiques. Mais ces deux bons points sont trop peu présents face aux 2h15 de Parthénope qui promettait un joli film pour un personnage plus qu’intriguant mais qui se révèle décevant. Dommage.

Parthénope de Paolo Sorrentino (Italie, 2h16), avec Celeste Dalla Porta, Stefania Sandrelli, Gary Oldman… Sortie pas encore datée.