Une famille franco américaine de Miami fait du bateau tranquille au large de Cuba. La mère, Émilie Dequenne, manque de mourir, entraînée par un improbable courant scélérat. À peine remis de ses émotions, la famille assiste à un magnifique spectacle d’étoiles filantes. Il se révèle que les satellites en feu tombent dans la mer.

Survivre, un film de SF malin

La croisière se pimente lorsqu’une baleine en train de fuir avec un ban de ses congénères fausse l’arbre moteur, ce qui est problématique quand on n’est pas en bateau à voile… La radio ne marche plus vraiment, et une énorme tempête se lève. Le spectateur se dit qu’il vaut mieux passer ses vacances à la campagne, malgré les bouchons. Lorsque la famille se réveille, on ne ressent plus une vague. C’est normal, l’eau a totalement disparu. Elle a laissé place à un désert rempli de poissons morts et de déchets humains.

Émilie Dequenne en mère warrior

Émilie Dequenne et Lisa Delamar.

Il faut imaginer que Lille deviendrait automatiquement la capitale de la Région Sud. En contact radio, enfin, avec un bathyscaphe d’études océanographiques ensablé, ils apprennent que les pôles magnétiques se sont inversés, d’où le désordre. Mais ce n’est pas leur préoccupation principale. Il leur faudra affronter le désert, un psychopathe échoué dont ne sait où, et des arthropodes, sortes de crabes géants des profondeurs, aussi rapides que carnivores.

Certes, ce film de genre malin aurait gagné à un peu plus de budget, mais les décors naturels (désert marocain), l’énergie développée par Émilie Dequenne en mère warrior, plus dégueu et ensanglantée que la Furiosa de Mad Max, emportent une indéniable sympathie. Le réalisateur Frédéric Jardin montre qu’avec 5 millions d’euros, on peut faire un film catastrophe crédible.

Survivre de Frédéric Jardin (Fr, 1h30) avec Emilie Dequenne, Andres Pietschmann, Lisa Delamar… Sortie le 19 juin.

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