Le festival Lumière ouvre la billetterie pour la soirée d’ouverture, le cinéma Le Zola, toujours aussi entreprenant, maintient ses Reflets du cinéma ibérique et latino-américain, décalés à la mi-septembre… Bonne nouvelle, les événements culturels reprennent une place dans vos calendriers, à condition d’êtres sages, assis et masqués.

Pour sa soirée d’ouverture, Lumière maintient son rendez-vous à la grande Halle Tony Garnier, qui contient moins de 5000 personnes en configuration assise. Le festival promet « des professionnels, des montages, de la musique et un long métrage », dont le nom n’est jamais dévoilé en amont, selon la tradition. Voilà qui laisse la porte ouverte aux spéculations, comme celle d’In the mood for love, le film de Wong-Kar-Wai, lauréat du prix Lumière, qui fête ses 20 ans cette année et figurait au programme de Cannes Classics 2020 avant l’annulation du festival sur la Croisette en mai dernier…

Du côté du Zola, le programme est pratiquement identique à celui prévu en mars dernier : des focus sur le Brésil, Cuba et le Chili, un peu moins d’invités et d’avant-premières, mais toujours quinze jours pleins de projections présentées reflétant 14 pays. De quoi s’ouvrir la tête et les yeux à l’heure où les salles de cinéma sont presque exclusivement saturées par le monopole de Tenet, et l’inflation du cinéma français d’art et essai.

36e Reflets du cinéma ibérique et latino-américain. Du 16 au 30 septembre. Tout le programme << ici >>.

Ouverture du festival Lumière. Samedi 10 octobre. Billetterie ouverte << ici >>.