Le rock est mort ? Non, toujours pas, merci pour lui. Il revient même en force en ce moment, jusqu’aux scènes du spec­tacle vivant. En ouver­ture des Nuits de Four­vière cet été, avec la recréa­tion en version « deluxe » du ballet élec­trique de Philippe Decou­flé Stéréo ou bien dans les théâtres, avec le fameux – et multi-molié­risé – Électre ders Bas-Fonds de Simon Abka­rian, par exemple. Eh bien juste­ment, dans cette dernière pièce, le backing band rock qui impro­vi­sait de longs jams de folie, c’était eux !

Howlin’ Jaws, retour au Beatles

Les trois amis pari­siens Djivan (chant, basse), Lucas (guitare) et Leon (batte­rie) ont fondé le groupe Howlin’ Jaws dans leur enfance, autour d’un amour partagé du rock « canal histo­rique » – celui né dans les 50s et les 60s, avec un faible pour le rocka­billy et le rock british : Kinks, Small Faces, Beatles, les débuts des Who… Leur premier opus Strange Effect était un concen­tré de riffs toni­truants et d’har­mo­nies vocales flam­boyantes. Ils arri­ve­ront au Péri­scope avec leur deuxième album sous le bras : Half Asleep Half Awake est annoncé pour la fin septembre et qui promet d’être tout aussi déli­cieux, s’il on se fie au groove assez fabu­leux du premier single Lost Songs, sorti en juillet. A.Q.