Un vieux travesti accepte de cacher chez lui les documents d’une jeune révolutionnaire plutôt « guapo » en pleine dictature de Pinochet. L’amitié amoureuse impossible sur fond de dictateur rappelle furieusement l’autrement plus réussi Fraise et Chocolat se déroulant à Cuba. Ici, le contexte politique ne tient qu’à une ou deux manifs qui ne feraient même pas peur à Mélenchon, et le matériau s’étire en multipliant les chansons pour faire passer le temps (votre BO sud-américaine pour cet été). Jusqu’à ce qu’une fellation volée au sommeil de l’un libère enfin les velléités de l’autre, dans une histoire d’amour aussi improbable qu’impossible. Mouais.

Je tremble, ô Matador de Rodrigo Sepulveda (Tengo miedo, torero, Mex-Chi, 1h33) avec Alfredo Castro, Leonardo Ortizgris, Juan Elias Tovar… Sortie le 15 juin.