On l’adore. Il danse comme un félin et pour­suit son parcours artis­tique comme un furet : flamenco par-ci, folk irlan­dais par là, hip-hop ou musique pop (il a commencé en dansant sur des clips). Le grand danseur et choré­graphe Sidi Larbi Cher­kaoui n’aime rien tant que tester ses propres limites. Après avoir créé une produc­tion d’an­tho­lo­gie du Pelléas et Méli­sande, à l’Opéra de Genève, il s’ap­prête cette fois à prendre la tête du ballet du Grand Théâtre de la ville suisse. Et c’est avec 22 danseurs de l’au­guste insti­tu­tion à la répu­ta­tion inter­na­tio­nale qu’il vient à la Maison de la danse rendre hommage à la musique mini­ma­liste d’Arvö Part dans un double programme avec son complice Ando­nis Fonia­da­kis. Du grand spec­tacle choré­gra­phique pour habi­ter l’es­pace de la musique clas­sique contem­po­raine la plus ténue et obses­sion­nelle, c’est la nouvelle expé­ri­men­ta­tion de ce choré­graphe qui n’est jamais où on l’at­tend dans ce Mini­mal-Maxi­mal. La décou­verte du mois.


Mini­mal-Maxi­mal par Sidi Larbi Cher­kaoui (sur la musique d’Arvo Pärt) et Ando­nis Fonia­da­kis (sur la musique de Philip Glass). Du mercredi 26 au dimanche 30 janvier à 20h30 (mer 20h, dim 15h) à la Maison de la danse, Lyon 8e. De 23 à 45 €.