Avis aux fans de Simon & Garfun­kel, Andy Shauf et Andrew Bird ! J.E. Sunde n’est pas (encore) aussi connus qu’eux, mais on le certi­fie : il est bien de cette trempe de folk singers améri­cains ultra racés, capables de faire pleu­rer un homme adulte avec six cordes, quatre accords et une mélo­die intem­po­relle. J.E. Sunde a écrit I Don’t Care to Dance en 2020, l’une des plus belle chan­son d’amour qu’on ait jamais enten­due. S’est-il inspiré du magni­fique Je ne sais pas danser de Pomme ? Sans doute que non, mais on ne peut s’em­pê­cher de trou­ver un joli cousi­nage entre les deux chan­sons, comme si elles formaient un pont musi­cal trans­at­lan­tique entre grands timides.

J.E. Sunde, un nouveau bijou d’or­fè­vre­rie améri­caine

Bref, il aura fallu attendre trois ans pour entendre la suite de ses si belles Songs about Love et vous l’au­rez compris : pour nous, c’était long ! Mais la bonne nouvelle, c’est que cela valait le coup. Son troi­sième album Alice, Gloria and Jon, paru en juin dernier, est un nouveau bijou d’or­fè­vre­rie améri­caine. J.E. Sunde nous surprend par son univers musi­cal un peu plus pop, teinté de touches synthé­tiques un brin 80s qui lui donne par moment des airs Spring­stee­niens. Surtout, il s’ouvre sur une nouvelle claque exis­ten­tielle : Stop Caring. Allez hop, encore une chan­son qui file sur la play­list « à empor­ter sur l’île déserte  » !