Surfant sur la sortie de son troi­sième album Sleep­wal­king, le croo­ner sans visage Jona­than Bree vous trans­porte avec sa pop orches­trale et son chant feutré. Le fonda­teur du groupe The Brunettes s’est orienté, depuis la sépa­ra­tion du duo, vers des compo­si­tions plus amples et aériennes. Il s’en­toure de plusieurs acolytes, notam­ment Prin­cess Chel­sea, membres à temps partiel des Brunettes, donnant une impres­sion de poly­pho­nie à des textes écrits pour être chan­tés l’un à l’autre. Le travail de studio fait inter­ve­nir un large panel d’ins­tru­ments, notam­ment d’en­sembles à cordes et de claviers, ce qui leur offre largeur et brillance. Vapo­reuses et parfois un peu somno­lentes, ses compo­si­tions s’en­chainent avec beau­coup d’ho­mo­gé­néité. La voix se pose avec calme et équi­libre, jouant d’une certaine précio­sité dans des morceaux compo­sés autour d’elle. Le chan­teur masqué derrière ses visuels kitschs et ses polices rétros vous parle avant tout d’amour dans des chan­sons à la fin desquelles c’est à vous de faire le premier pas. On est partants.

Jona­than Bree (+ Amante Amato). Mercredi 18 mai à 20h30 à l’Epice­rie Moderne à Feyzin. De 11 à 15 €. (annoncé complet)