Après Le Petit Chape­ron Rouge et Pinoc­chio, Cendrillon était la troi­sième adap­ta­tion d’un conte par Joël Pomme­rat en 2011. Cette pièce accla­mée revient 13 ans plus tard pour nous ré-enchan­ter. L’adap­ta­tion de Joël Pomme­rat doit plus à l’œuvre des frères Grimm qu’à celle de Perrault, moins noire et fantai­siste. Comme à son habi­tude, le metteur en scène éloigne son récit de la mièvre­rie à la Disney pour l’ins­crire dans la moder­nité. Une Cendrillon d’aujourd’­hui, donc.

Le conte de Cendrillon vu par Joël Pomme­rat. (photos Cici OIsson).

Ne pas louper le carrosse de Cendrillon

La bonne fée est ainsi une psy soixante-huitarde pleine d’hu­mour et la scéno­gra­phie, sobre clair-obscur, toujours mouvante et trou­blante, nous emmène à la lisière du merveilleux. Cette Cendrillon-là nous parle du deuil, du désir de vivre, du pouvoir de l’ima­gi­na­tion et des mensonges des adultes. Ne loupez pas le carrosse.