« J’avais envie d’insister sur Deux mille dix-sept » explique Maguy Marin. « J’ai vraiment voulu me concentrer sur l’actualité et la politique, même si cette pièce comportait des faiblesses. C’est pourquoi je voulais y retourner. » Désinformation, désincarnation, la nouvelle création de Maguy Marin, Deux mille vingt-trois, se veut donc un écho direct de sa pièce précédente, comme un diptyque. « Une recherche plutôt qu’un accomplissement » selon ses propres termes, conçus pour sept danseurs dans la fleur de l’âge, entre 20 et 30 ans, de plain pied dans le monde d’aujourd’hui.

Maguy Marin fait écrire ses interprètes

La chorégraphe a demandé à ses jeunes interprètes d’écrire des textes à partir de gens qui font l’actualité. Genre, mouvement woke, réseaux sociaux, homosexualité, trans-identité, #MeToo, on espère que ce nouveau spectacle engagé d’une de nos grandes chorégraphes actuelles n’oubliera pas de danser, et évitera les effets de catalogue.

Réponse le 8 novembre en création mondiale à la Maison de la danse.

Merci d’avoir lu cet article ! Si vous avez un peu de temps, nous aime­rions avoir votre avis pour nous amélio­rer. Pour ce faire, vous pouvez répondre anony­me­ment à ce ques­tion­naire ou nous envoyer un email à [email protected]. Merci beau­coup !