La « première » comé­die roman­tique US gay produite par Judd Apatow ? Que nenni ! On comprend que ce Bros ait fait un bide total aux States et qu’il sorte en cata­mini en France tant il est bavard, cliche­ton­neux et inter­mi­nable (2h, ressenti aussi long qu’une dinde de Noël chez belle-maman…). Acteur prin­ci­pal et scéna­riste, Billy Eich­ner (inconnu en France et qui va le rester), y campe le direc­teur d’un tout nouveau musée LGBT+ de New York bitchy et céli­ba­taire à force d’avoir un avis défi­ni­tif et néga­tif sur tout le monde. Le genre de gars insup­por­table qui passe son temps à énumé­rer avec mépris des clichés sur tout pour bien nous montrer qu’il est plus intel­li­gent qu’eux… Fati­gant. Il va mettre des plombes à rencon­trer un super beau gosse qui aime faire l’amour à plusieurs par excès de timi­dité pour le couple… (Luke McFar­lane, bien sous tous rapports, même si nous n’avons pas noté les mensu­ra­tions). Que va-t-il bien pouvoir se passer ? Au bout d’une heure de palabres, on s’en fichait déjà…

Le bureau so cliché de Bill Eich­ner dans Brosi.

Bavar­dage perma­nent, compi­la­tion de réfé­rences ciné­ma­to­gra­phiques dans chaque dialogue, clichés intel­los sur le NY cultu­rel, le comble de cette énième com-rom forma­tée (mise à part qu’elle a lieu entre deux hommes, et alors ?), c’est que le scènes de sexe restent… archi-simu­lées. Un comble de puri­ta­nisme. C’était bien la peine d’en parler…

Bros de Nicho­las Stol­ler (EU, 1h55) avec Billy Eich­ner, Luke McFar­lane, Guy Branum, Ryan Faucett, Miss Lawrence, Harvey Fier­stein… Sortie le 19 octobre.