Dans l’épisode précédent de The Marvels, Carol Denvers alias Captain Marvel (Brie Larson) avait détruit l’intelligence artificielle qui gouvernait l’empire Kree (quelque part dans une autre galaxie). Logiquement, la population aurait du la remercier d’être débarrassée d’une sorte de dictature de ChatGPT. Mais non, il faut toujours faire avec cette histoire d’équilibre de l’univers.

Brie Larson, Teyonah Parris, Iman Vellani dans The Marvels.

Aspirer la planète façon Dyson cyclonique

Les Kree sont entrés en guerre civile. Leur planète asphyxie, il n’y a plus d’eau et le soleil se meurt. Leur dirigeante Dar-Benn créé donc des trous de ver en direction d’autres planètes (un genre de raccourci spatio-temporel) pour aspirer l’atmosphère et l’eau façon Dyson cyclonique. Les habitants, obligés de s’exiler, ne sont pas contents. Il en font le reproche à Captain Marvel, qui si l’on enlève ses super-pouvoirs, est après tout une brave fille blonde qui s’ennuie un peu dans l’espace.

Brie Larson très bien entourée.

The Marvels, space opera signé Disney

Il ne faut surtout pas chercher un quelconque message lié aux derniers événements géopolitiques dans The Marvels. C’est un space-opera bateau signé Disney, féministe bon teint et respectueux des différentes communautés, y compris de chats à la langue géante en forme de tentacules de poulpe. Pour régler le problème, elle ne fera pas appel à l’ONU, mais collabore avec Miss Marvel, une adolescente insupportable d’origine pakistanaise équipée d’un bracelet magique et son ancienne copine astronaute Monica Rambaud.

L’histoire, plutôt convenue, permet cependant d’apprécier des maquillages en carton-pâte de peuples extraterrestres, rappelant avec une certaine nostalgie des épisodes de Star Trek première génération. On ira quand même voir la suite.

The Marvels de Nia Da Costa (EU, 1h45) avec Brie Larson, Teyonah Parris, Iman Vellani, Zawe Ashton, Samuel L. Jackson… Sortie le 8 novembre.