Tout commence autour d’une « cup of tea », par une déclaration d’amour de Jude Law à… Mads Mikkelsen ! Les Secrets de Dumbledore, c’est d’abord un film fantastique crypto-gay assez fendard dans lequel les jeunes disent « je n’ai pas trop pratiqué« , « ce n’est pas trop mon instinct » tandis que leurs aînés les encourage, à commencer par Jude Law : « sors ta baguette ! »
Les secrets crypto-gay de Dumbledore…
L’extraordinaire savoir-faire de David Yates à la réalisation continue de faire des merveilles de fluidité entre face-à-face amoureux (tout se terminera par un mariage, hétéro cette fois), et effets spéciaux splendides, de la reconstitution du New York de Sergio Leone et du pont de Brooklyn dans Il était une fois en Amérique, à la bataille finale façon duel au soleil entre Jude et Mads, dans un Matrix reloaded de chez Moldu.
Duel gay entre Jude Law et Mads Mikkelsen
Entretemps, il y aura eu de superbes séquences d’humour (la marche des crabes très « chaloupée ») et une fable politique sur la tentation totalitaire : après un Berlin nazifié revisité de la Seconde Guerre mondiale, le film aboutira à la même conclusion que nous au soir du premier tour : « Il faut revoter. » (sic) Dommage que la dernière partie s’éternise un peu inutilement en messages du Bien s’ouvrant sur les portes ouvertes de de la vie, mais on tient à n’en pas douter le divertissement grand public des vacances de Pâques. Carton assuré.
Les Animaux fantastiques, Les Secrets de Dumbledore de David Yates (EU, 2h23) avec Jude Law, Mads Mikkelsen, Eddie Redmayne, Ezra Miller, Dan Fogler, Alison Sudol, Callum Turner, Paul Low-Hang…
